ENTRE

VUE

Samuel ⏐ @max_sauveur ⏐ Partie 1

"Tout part de cette envie de faire des produits qui me font plaisir, que je pourrais porter et qui peuvent répondre à des problématiques."

PARTIE 1

J’ai découvert Max Sauveur lors de son lancement en 2020. Et comme beaucoup d’entre nous, j’ai tout de suite été séduit par les choix esthétiques et l’ambiance de la marque. J’avais donc une grande curiosité d’en découvrir davantage, c’est ainsi que j’ai contacté Samuel, son fondateur, pour échanger avec lui.

À travers notre entretien, j’ai découvert un véritable passionné, prêt à sauter dans le premier train pour aller à la rencontre des ateliers. Samuel a voulu faire de Max Sauveur une marque à son image, fun et décontractée, sautant d’un style à l’autre selon ses envies.

Samuel a eu la gentillesse de m’accorder plus d’une heure d’entretien, et pour rendre la lecture plus agréable, j’ai divisé l’interview en deux parties. Je vous invite à découvrir ci-dessous la première partie de cette rencontre, qui j’espère vous plaira. La seconde partie arrive très bientôt, alors restez à l’affût !

MIW : Peux-tu te présenter ? Quel a été ton parcours avant de créer Max Sauveur ? 

S : Pour te résumer, j’ai fait un bac +5 en marketing et communication digitale. Après mes études, j’étais responsable commercial dans une agence web qui s’appelle ColorzL’agence était spécialisée mode, c’est elle qui avait notamment lancé les premiers blogs tels que Garance DoréThe Sartorialist etc… J’y suis resté pendant cinq ans, je m’occupais principalement de marques e-commerce dans le prêt-à-porter et la mode

Pour te résumer les choses, les marques venaient nous voir car elles voulaient avoir un nouvel espace digital que cela passe par le site internet mais aussi tous les canaux qu’ils y avaient à côté. Mon rôle consistait à leur présenter une stratégie pour essayer de remplir leurs objectifs. Ce n’était pas simplement un site internet, il y avait tout l’environnement digital qui fallait mettre en place et donc je m’occupais de cela. 

Après cinq ans, j’ai quitté l’agence parce que j’avais mon père et mon frère qui avaient besoin d’aide pour leur marque qui s’appelle Rudy’s

Moi, j’ai baigné dans la chaussure un peu forcé, parce que mon grand-père, mon père, mon frère, tout le monde était dans la chaussure. Au début, j’adorais la chaussure et la mode, mais plus comme un passionné, un peu comme toi. J’aimais bien me renseigner et connaître un peu l’histoire des marques, ce qu’elles proposent, comment elles font leurs produits.

Mon père et mon frère m’ont demandé un petit peu d’aide, parce que c’était un moment où le e-commerce commençait à prendre de plus en plus d’ampleur chez tout le monde, je les ai donc rejoints. Pendant six, sept ans j’ai mis en place toute la partie digitale pour la marque Rudy’s, en essayant de changer un peu les choses. Et, comme je m’y connaissais un peu, je m’occupais de dessiner, de créer et de mettre en place les collections. 

Mon frère et moi, on a développé la marque et l’on a fait en sorte qu’elle devienne une marque pour les personnes qui souhaitent avoir une première paire de chaussures bien faite, sans que cela leur coûte un bras.

Je ne voulais pas faire de Rudy’s un « chausseur« , mais plus un laboratoire de styles. Dans le sens où l’idée est d’avoir sa première paire chez Rudy’s pour tester. Puisqu’il y avait beaucoup d’hommes qui ne savaient pas où aller niveau style, mais qui voulaient tester des choses sans non plus dépenser 250/300 euros dans une paire. 

L’idée de Rudy’s était d’avoir une construction bien faite, un beau montage, un bon sourcing des produits mais pas à un prix qui peut démotiver finalement.

MIW : Pourquoi et comment est né Max Sauveur ?

S : Je voulais depuis toujours lancer une marque de chaussures, parce que j’avais des choses que je ne pouvais pas faire car cela n’allait pas parler à la clientèle Rudy’s à la fois en terme de design et de prix. Pour aller avec mes designs, il fallait aussi que les matériaux soient adaptés et ces matériaux coutaient beaucoup plus chers, il était donc impossible de les proposer pour la gamme Rudy’s.
 

J’avais cette envie de me lancer là-dedans, surtout pour me faire plaisir et faire des trucs qui sortent un peu de ce que l’on voit actuellement

Au début, je n’étais pas sûr de le faire, mais Luca m’a motivé. Et c’est comme cela que l’on a eu l’envie de faire une première paire ensemble. À partir de là, j’ai lancé Max Sauveur pendant le confinement et cela a plutôt bien pris.

Comme je ne pouvais pas faire les deux à distance, j’ai donc quitté Rudy’s pour me concentrer sur Max Sauveur. Cela fait maintenant depuis deux ans et demi que je suis sur Max Sauveur à temps plein.

Le nom « Max Sauveur », c’est un hommage à mon grand père qui s’appelle vraiment comme ça (…) c’est un petit clin d’oeil à lui et l’usine de chaussures qu’il avait en Tunisie avant d’immigrer en France

Max Sauveur

MIW : D’où vient le nom “Max Sauveur” ?

S : C’est le nom de mon grand-père, il s’appelle vraiment Max Sauveur. C’est la traduction en hébreux de son nom, quand il est arrivé en France, au lieu de garder son nom hébreu, il l’a traduit en français et cela a donné “Sauveur”. 

C’est donc une forme d’hommage, un peu comme tout ce qui a été fait chez moi. Rudy’s, par exemple, c’est le nom de mon frère qui s’appelle Rudy. Moi l’idée, c’était de garder un peu l’identité familiale en faisant un petit clin d’œil à mon grand-père qui, avant d’immigrer en France, avait son usine de chaussures en Tunisie.

MIW : Si je résume un petit peu l’idée générale, tu voulais faire quelque chose que tu ne pouvais pas faire avec Rudy’s, créer des formes différentes et utiliser des matériaux plus recherchés. Et c’est comme cela que tu t’es lancé sur Max Sauveur. 

S : Totalement ! Max Sauveur est certes une nouvelle marque, mais moi j’ai une expérience d’une dizaine d’années dans la chaussure en termes de design, de production. Je sais comment fonctionne le marché de la chaussure. Et donc, ce que je voulais faire avec Max Sauveur, c’était lancer une marque sans prétention

Je ne voulais pas être un « chausseur« . Moi, pendant très longtemps, j’ai eu du mal avec ce genre de marques qui sont peut-être trop techniques, trop axées sur la patine, sur les chaussures l’on va dire « classiques« . Je trouvais que dans la chaussure, il y avait une multitude de styles et de façons de faire qui étaient intéressantes d’aborder.  

Avec Max Sauveur, je voulais créer un esprit « labo ». Genre, tu peux passer d’un mocassin à pampilles à une basket ultra souple bicolore, à un richelieu one-cut cousu blake. Tu peux sauter de style en style. 

Avec Max Sauveur, je voulais créer un esprit « labo ». Genre, tu peux passer d’un mocassin à pampilles à une basket ultra souple bicolore, à un richelieu one-cut en cousu blake. Tu peux sauter de style en style.

Quand je me suis lancé, je me suis dit « qu’est-ce que moi, Max Sauveur, j’allais pouvoir proposer de différent et donner envie aux personnes de tester ? » 

Cela a été mon approche. C’est comme cela que, lorsque j’ai commencé mes premières paires de chaussures, j’ai regardé autour de moi. Je ne peux pas dire que cela n’existe pas, mais je me suis dit que, sur le marché français, c’est quelque chose que l’on n’a pas l’habitude de voir et que les autres ne feraient pas forcément.

Je prends vraiment cette approche, en me disant « Qu’est-ce que les marques pourraient penser si elles avaient cette paire au sein de leur collection ? » Et dès que j’imagine une marque se dire “Ah ben non, ça l’on ne prend pas, cela ne va pas beaucoup se vendre”, je me dis que c’est une bonne piste.

MIW : Tu vas sur des terrains, non pas inconnus, mais plus risqués, si je comprends bien.

S : Effectivement, il y a cette part de risque que je peux me permettre de faire parce que je connais les ateliersIl y a ce que l’on ne voit pas, c’est-à-dire l’aspect production qui est très important dans la chaussure. 

Typiquement, une petite marque ne peut pas se permettre de tout faire. Car, tu as des prix d’achat qui peuvent être très élevés avec des minimums de quantités importants mais aussi tu ne peux pas tout faire avec une usine que tu ne connais pas. Car, l’usine ne te connaît pas non plus, tu as des petites commandes à lui faire passer, tu ne peux donc pas lui demander de changer telle ou telle chose à moins d’arriver avec une commande de 1 500 paires

Donc, moi j’avais la chance de mon expérience et mes connaissances passées avec les ateliers. C’est pour cela qu’avec Luca, l’on a pu faire une brogue, avec une semelle commando vibram, un truc assez massif. Et surtout une couleur aubergine, qui n’était pas une couleur que l’on retrouvait facilement dans toutes les collections au moment de sa sortie.

MIW : C’est comme cela que tu dis que “Max Sauveur crée des chaussures comme on ne les a jamais vues”.

S : Alors oui, je ne te cache pas ce côté très marketing dans cette accroche (rires). Mon idée était d’interpeller les gens et de leur dire “hey regardez-moi !”. C’était ma manière de me décaler par rapport aux autres marques. 

Mais, la promesse a été tenue, parce qu’une brogue un peu massive, avec une semelle commando et une couleur aubergine, cela ne se voyait pas trop à l’époque. Un mocassin comme le moc Paul, cela n’est pas le truc que tu voyais il y a trois ans. 

Je ne suis pas dans ce mouvement sartorial, je n’ai pas du tout envie d’y être. C’est pour cela que, sur mes fiches-produits, tu vois beaucoup de tenues casual, et peu de costumes. Comme je t’ai dit,  j’essaie surtout de faire une marque qui est à mon image. Même si j’adore le costume, je n’ai pas encore l’occasion de porter beaucoup de costumes, parce que ma vie fait que. 

Et à côté, je trouve qu’il y a tellement de marques qui font des chaussures classiques, très sympas, bien coupées, bien finies que je ne vois pas comment j’arriverai à tirer mon épingle du jeu.

Mon approche est d’essayer tout le temps d’apporter de l’originalité, des choses que l’on ne pourra pas voir ailleurs. C’est ce qui me conduit à faire tous mes modèles

MIW : Quel est ton processus de création ? J’ai vu sur le site que tu souhaites que chaque paire soit élaborée avec une personne pour répondre à ses attentes et ses contraintes du quotidien, comment arrives-tu à faire cela ? Est-ce que cela a changé depuis ?  

S : Oui et non, il se trouve que quand j’ai lancé Max Sauveur j’avais l’occasion de le faire puisque les gens avaient le temps pendant le confinement (rires) et là ils n’ont plus le temps. Mais ce n’est pas très grave, puisque lorsque j’étais chez Rudy’s, j’avais l’occasion d’être en boutique souvent, de discuter avec les gens et de comprendre ce qu’ils attendaient. 

Mon approche est de toujours me mettre à la place de quelqu’un qui est amené à acheter la chaussure. Je me demande, « Qu’est-ce qu’il voudrait retrouver dans cette paire ? En quoi je pourrais l’aider à être mieux dans son quotidien ? ». 

Je pars du principe que lorsque tu as une paire de chaussures, c’est pour l’user, la mettre tous les jours. C’est pour cela que sur mes fiches-produits, j’essaie de faire comprendre aux gens que la partie production, qualité/produit, ce n’est pas la plus importante, car c’est un acquis chez moi. La paire sera bien faite, elle sera bien construite, j’utilise les matériaux les plus adaptés. 

Par contre, ce que je mets en avant, c’est plutôt la partie style, confort et utilité. Pour dire aux gens, dans quelles conditions ils vont pouvoir mettre cette paire de chaussures et en quoi elles vont résoudre un problème dans leur quotidien. 

Moi, j’essaie de parler aux gens qui ne veulent pas trop se casser la tête et être bien habillée. Toujours en proposant des chaussures qu’ils peuvent enfiler les yeux fermés à la dernière minute en sortant de chez eux. 

mon approche est de toujours me mettre à la place de quelqu’un qui est amené à acheter la chaussure. Je me demande, « qu’est-ce qu’il voudrait retrouver dans cette paire ? En quoi je pourrais l’aider à être mieux dans son quotidien ? »

Je pars du principe du type qui se réveille à la bourre, qui s’habille pour son travail et qui n’a pas réfléchi à la paire de chaussures qu’il allait porter, ni à l’emploi du temps qu’il va avoir dans la journée. En me disant, ce type-là qui travaille dans ce milieu-là, comment je peux lui apporter une solution pour qu’il puisse enfiler ses chaussures sans se prendre la tête ? Afin qu’il soit tranquille toute la journée en ayant du confort, du style et qu’il ait quelque chose en plus que son collègue de bureau en partant des pieds (rires).

Donc pour résumer ta question initiale, mon approche, c’est de toujours faire des chaussures pour les gens

Pour le moment, je n’ai pas pu faire encore beaucoup de collaboration car les gens travaillent et sont occupés. Et, il fallait que je sorte d’autres modèles, je ne pouvais pas être en attente de chacun. C’est pour cela que je me suis laissé deux ans pour lancer une collection afin que les personnes, qui ne me connaissent pas, ne soient pas déçus en allant sur mon site, en ne voyant que deux modèles.  

Paul Benchemoun et Samuel pour la collab du moc Paul
Luca et Samuel pour la collab de la brogue Luca

MIW : Comment arrives-tu à trouver cet équilibre dans ton processus de création ? Qu’est-ce qui t’inspire pour créer tes modèles ? Est-ce que tu as un fil rouge dans tes collections ? 

S : Je pars de mes inspirations personnelles, des choses que je peux voir, à partir de combinaisons de couleurs, par exemple, que je peux voir sur une veste ou sur un look. Et je me dis que cela serait bien de les transposer dans ce modèle-là, avec ces couleurs-là. 

D’un point de vue forme, c’est l’expérience. Je vais voir des choses que tu ne vas pas voir, cela peut être dans la rue, je vois une personne porter une paire de chaussures, je les trouve super belles et je me dis que si l’on pouvait juste changer la forme, cela pourrait être encore mieux. 

Tu vois, les inspirations elles viennent de partout, pour le coup comme je suis passionné de ça, c’est vraiment un travail que je fais au quotidien. Je navigue sur mon Instragram, je vois un truc, je le mets de côté à travailler pour plus tard. J’ai des boards un peu de partout au bureau avec tout et n’importe quoi (rires). Parfois, ce sont des trucs qui dorment au bureau pendant trois, quatre, cinq ans et d’autres qui vont se faire du jour au lendemain. 

Et après, c’est aussi tout simplement le travail en atelier et en usine qui peut m’inspirer, parce que tu as beaucoup de choses devant les yeux qui te permettent d’avoir de l’inspiration. 

Enfin, dès que tu as fait tout ça, tu te poses et tu essaies d’avoir une cohérence entre ta collection, l’image que tu veux donner, la proposition et ton positionnement. Tu dois aussi prendre en compte, le prix et toutes les conditions derrières qui sont la production et la faisabilité d’un projet. 

Si par exemple, il y a un cuir que tu ne peux pas avoir et bien ton projet tombe à l’eau. Car  le temps que tu vas faire le modèle, que tu le commandes et qu’il arrive sur le site internet, il peut se passer six mois et si cela tombe en plein été et que ton produit en fin de compte c’est une boots, c’est raté ! Il faut donc apprendre à mettre de côté des choses pour revenir plus tard dessus. 

Après, tout ce travail se base sur la chaussure homme, et il ne faut pas se mentir, pour que cela marche et que cela se vende, tu ne peux pas faire tout et n’importe quoi. On a moins de créativité que la femme, typiquement parce qu’une clientèle femme va prendre des risques niveau style, au contraire un homme aime bien rester dans les choses qu’il connaît. Il va aller dans l’originalité, mais de manière très rare, ce sera plutôt sur de la couleur ou une matière plus que sur une forme très originale. 

Il ne faut pas apporter trop d’originalité, c’est pour cela que le mix dans ma tête se fait un peu comme ça. Je peux faire un ou deux trucs sympas, mais cela va être plus des modèles pour attirer l’œil, pour que les gens ensuite “se rassurent” avec d’autres modèles plus classiques. 

Et c’est aussi ce que font les marques, parfois elles lancent des modèles un peu ouf avec des cuirs léopard ou zèbre. Et toi tu te dis, c’est génial !  Tu as envie de les acheter mais après tu te poses plein de questions. Tu as plein de freins sociaux dans la tête qui te disent que tu ne peux pas l’acheter pour X raisons, qui sont autres que le simple fait que le modèle te plaît ou non. Et parfois, tu ne peux pas aller vers des choses plus osées parce que tu as peur du regard des autres ou bien de ce que peut traduire ta paire de chaussures face au monde extérieur (rires). C’est pour cela qu’aujourd’hui, le noir c’est une couleur qui plaît à tout le monde, même chose pour les couleurs marron, ce sont des choses beaucoup plus sécurisantes pour les gens.

Et donc, finalement, ça je le sais et lorsque je vais sortir un mocassin vert militaire ou rose pâle, je sais très bien que cela ne va pas être le gros carton, mais au moins cela va me permettre d’attirer l’œil.

MIW : Comme avec le mocassin en cuir grainé blanc que tu avais sorti l’été dernier, qui sortait de l’ordinaire par rapport aux deux autres modèles en veau velours beige et marron.

S : Totalement, après il y a aussi la chance et le temps qu’il faut prendre en compte

Lorsque j’ai sorti le moc Paul, il y a trois ans, je voulais qu’il cartonne mais ce n’était peut-être pas le bon moment. Je ne peux pas avoir l’œil partout, il y a beaucoup de ce que j’appelle des “bananes” (riresmême encore aujourd’hui. 

Il y a aussi pas mal de choses qui ne marchent pas, tu vois par exemple le mocassin grainé blanc, je savais qu’il n’allait pas cartonner, mais il faut le laisser germer dans la tête des gensLà, je le vois un peu plus dans les collections d’autres marques, cette année, c’est quelque chose qui va un peu plus s’affirmer. 

Dans les collections, le mocassin c’est quelque chose qui est rentré dans l’armoire des hommes et pas seulement des hommes “stylés”. Il y a de plus en plus de personnes qui commencent à porter le mocassin, ils vont forcément vouloir d’autres coloris et certes on se dit qu’avec le blanc cela peut être très salissant, très compliqué, mais l’on a tous une paire de baskets blanches. 

L‘idée, c’est surtout l’approche par rapport à la mode et donc aux tenues. Il y a aussi ce truc-là, laisser la mode et une paire se faire dans le temps.

Dans la seconde partie (à lire ICI), nous parlerons santiag, ceintures western, d’entrepreneuriat et de la manière dont Samuel voit l’avenir de Max Sauveur.

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